"D'une vie à l'autre" petite fiction sur Louis14

la suiteeeeeeee !!!!!!
wahh je suis fan !!!!! j'adore !!!
bravo miss c'est génial !!!!!!!!!!!!

Merci beaucoup pour cette histoire.

Bravo, tu écris bien et je fais partie de tes fans

J'ai hâte de lire la suite ...

C'est excellent ce que tu écrits sérieusement tu pourrais faire un bouquin à cette alure là!!!!!!!!!! Vite le suite!!!

oh la la,que d'émotion,ton histoire est vraiment géniale ,j'attend toujours la suite avec impatience

elle est super ton histoire, très émouvante ... Bravo, j'attends la suite avec impatience !!!

waouh !!!!!!!!! c est vraiment super, je viens de dévorer ton histoire... un seul mot : bravo...................;; et vivement la suite

Je reviens de WE et je m'aperçois que j'ai pas mal de wagons de retard !
J'ai trouvé ton histoire super intéressante. Je me l'imprime pour la lire chez moi et c'est que du bonheur. Merci à toi !

Tu as pensé à l'envoyer dans une maison d'édition ou à la bibliothèque de ta ville. Les bibliothèques aident les jeunes auteurs (je te dis ça car c'est mon métier). Tu devrais te renseigner

En tout cas, bravo à toi

d4katie a écrit:

Je reviens de WE et je m'aperçois que j'ai pas mal de wagons de retard !
J'ai trouvé ton histoire super intéressante. Je me l'imprime pour la lire chez moi et c'est que du bonheur. Merci à toi !

Tu as pensé à l'envoyer dans une maison d'édition ou à la bibliothèque de ta ville. Les bibliothèques aident les jeunes auteurs (je te dis ça car c'est mon métier). Tu devrais te renseigner

En tout cas, bravo à toi

C'est vrai que ça serait très interressant d'avoir cette histoire à la bibliothèque ! Ca permettrait aussi à des enfants ou à des adultes de lire l'histoire de Louis XIV à differentes époques !

Elle est très émouvante cette scène mais c'est toujours aussi captivant j'attend la suite

Ah je ne savais pas pour les bibliothèque, j'irai me renseigner ! Merci du conseil !! De toute façon, là je suis en train de l'imprimer en plusieurs exemplaires, pour l'envoyer à droite à gauche, il me faut juste trouver des adresses !! lol

Renseigne toi directement à la bibliothèque, il te donneront surement des adresse

Jeudi, je te ferai des photocopies d'un bouquin dans ma BU, y'a pas mal (voire toutes) d'adresses de maisons d'éditions, d'après mes souvenirs!

ZsaZsaZsu a écrit:

Jeudi, je te ferai des photocopies d'un bouquin dans ma BU, y'a pas mal (voire toutes) d'adresses de maisons d'éditions, d'après mes souvenirs!

Merci ma puce t'es un amour !!!

Djo ta la classe ! et ton histoire je l'adooooooooore

Anna se demanda un instant si elle entendait réellement de la musique ou alors si c’était son imagination qui lui jouait des tours ?
Mais non, c’était bien une douce mélodie qui résonnait à travers la maison ! Encore toute endormie, elle se leva, enfila sa longue robe de chambre en soie, et tout en traînant les pieds, elle quitta sa chambre.
Une main sur la rambarde, elle descendit doucement les marches de l’escalier, une à une, guidée par le son de la musique.
Elle passa par le salon, puis avança jusqu’à l’encadrement de la porte donnant sur la pièce d’à côté. Elle resta là, quelques minutes, les bras croisés sur la poitrine, transportée par la douce musique, à l’observer.
La pièce était plongée dans le noir, et il avait juste allumé une petite bougie qu’il avait posée sur l’énorme instrument. Les yeux fermés, Louis laissait ses mains glisser, faisant presque du corps à corps avec les touches du piano. Et il jouait divinement bien.
Il dû sentir la présence d’Anna car à peine quelques secondes plus tard, il cessa de jouer et tourna la tête vers elle, la dévisageant. Elle s’avança vers lui en l’applaudissant doucement. Même dans la pénombre de la pièce, il perçut son sourire. Son magnifique sourire.
« Vous jouez vraiment très bien. »
« Merci. »
Elle s’assit juste à côté de lui, sur le petit banc.
« Vous n’arriviez pas à dormir ? »
« Non effectivement. J’ai trop de choses en tête. »
« Comme quoi ? »
Elle le dévisagea intensément. Il leva les épaules et soupira.
« Je crois…Que je n’ai pas été un bon Roi. »
Anna fronça les sourcils, attendant plus d’explications de sa part.
« Quand je vous ai vu tout à l’heure, dans cet…Hôpital, vous acharner pour sauver cette petite fille…J’admire réellement ce que vous faites. Et ça m’a fait réfléchir. J’aurais voulu faire ça pour mon peuple aussi. »
« Vous aviez bien d’autres choses à faire, ce n’était pas votre travail. Et puis vous disposiez de médecins pour ça. »
« Je sais, mais j’aurais voulu faire plus que ce que j’ai fait pour eux. J’ai…J’ai toujours veillé à conserver la grandeur de la France, à faire en sorte que ce pays soit le plus grand, le plus beau, et le plus puissant du monde. Mais j’ai complètement négligé ce qui est en fait sa véritable puissance. Son peuple. »
Anna garda le silence à peine quelques secondes.
« Je crois que vous avez fait pour votre peuple bien plus que vous ne semblez le croire… Et puis ne vous méprenez pas, vous êtes quelqu’un de très bien ! Vous me donnez une image assez différente de celle que j’avais d’un Roi. »
« C'est-à-dire ? »
Elle sourit en grimaçant légèrement.
« Et bien…En fait, j’ai toujours pensé que les Rois étaient des personnes égocentriques, arrogantes et prétentieuses. »
« Effectivement, vous n’en brossez pas un portrait des plus flatteurs. »
« Mais vous, vous n’êtes pas comme ça. »
« J’ai certainement dû l’être. J’étais celui que Dieu avait choisi pour gouverner…La puissance a souvent fait perdre la tête… Dans tous les sens du termes d’ailleurs, d’après ce que j’ai réussi à lire. »
Anna pouffa de rire. Pourtant Louis garda son air sérieux.
« Mais comme vous me l’avez si bien dit, ici, je ne suis pas un Roi, je ne suis, comment avez-vous dit déjà ? Ah oui…Qu’un monsieur tout-le-monde ! Un être humain parmi tant d’autres. »
« Je ne voulais pas vous blesser… »
« Vous ne l’avez pas fait. Car d’un coté, c’est tout ce que j’aurais toujours voulu être. Juste un homme. Juste moi-même. »
Il tourna la tête vers elle, et ils s’observèrent en silence, longuement, intensément. Ce fut Anna qui fit rompre le charme de cet instant.
« Au fait, j’avais une petite question à vous poser. »
« Demandez-moi. »
« Vous avez vraiment fait enfermer votre frère jumeau dans un masque de fer afin d’être le seul à pouvoir régner ? »
Louis baissa la tête, en souriant. On aurait dit qu’il s’attendait à ce qu’elle le questionne là-dessus ! Etait-ce un sourire gêné de l’action commise ou alors de l’amusement face à une supposition aussi absurde ? Il n’en laissa rien transparaître.
« Je crois qu’il est préférable que certaines questions restent sans réponse… »
Anna allait le relancer, décidée à apprendre le fin mot de l’histoire, mais Louis la prit de court.
« Jouez-vous du piano comme vous montez à cheval ? »
« Et bien…Je n’ai plus touché à un piano depuis très longtemps, mais, ça doit être comme pour le vélo, ça ne s’oublie pas ! »
Et même si Louis n’avait pas compris un traître mot de ce qu’elle venait de dire, il préféra l’observer plutôt que de s’interroger à ce propos.
Concentrée, Anna ramena quelques mèches de ses cheveux derrières ses oreilles et regarda attentivement le clavier du piano. Elle fit virevolter ses doigts au dessus des touches, hésitante, comme elle le faisait encore quelques mois auparavant devant un clavier d’ordinateur, ne sachant sur quelle touche appuyer.
Puis enfin, elle commença à jouer quelques notes, maladroitement. Mais très vite ces notes se changèrent en un joli petit morceau. Elle acheva celui-ci parfaitement, sans aucune fausse note.
« Voilà ! »
« C’était très bien. »
« Menteur ! »
« Je vous assure ! »
Les joues de la jeune femme s’empourprèrent légèrement. Cet homme avait décidément le don de la mettre mal à l’aise.
« Ok, admettons, mais…Vous voulez bien continuer de jouer pour moi ? »
Il ne prit pas vraiment la peine de lui répondre, son regard lui suffit. Il s’installa correctement devant le piano, puis il reprit le morceau qu’il jouait précédemment avant qu’il ne sente la présence de la jeune femme.
Et c’est bercée par la somptueuse mélodie, qu’Anna laissa tomber sa tête contre l’épaule de Louis, et qu’elle ferma les yeux, envoûtée par la musique.

Même si la nuit avait été assez courte, Anna s’était levée de très bonne heure ce matin là. Le soleil n’était pas encore au rendez-vous et lorsqu’elle pointa le bout de son nez dehors, la rencontre avec le froid lui fit l’effet d’un choc. Un instant elle fut tentée de tourner les talons et de retourner se blottir sous la grosse couette de son lit, mais elle n’avait pas le choix, elle devait absolument se rendre à l’hôpital. Car elle devait à tout prix retrouver le dossier d’admission de Louis, et le faire disparaître. Sinon, Dieu seul savait ce qu’il pourrait bien se passer si ce dossier tombait entre de mauvaises mains…
Elle avait tout de même laissé un petit mot à Louis dans la cuisine - à coté d’un bol de céréale - pour l’avertir de son absence.
Anna fit glisser alors la fermeture Eclaire de son blouson jusqu’en haut, et enfila une écharpe avec laquelle elle put faire au moins trois tours autour de son cou. Puis, bravant le froid, elle s’engouffra dans sa voiture, direction les urgences.

A peine arrivée, instinctivement Anna se dirigea vers la réception, saluant au passage quelques membres de l’équipe. Les dossiers en cours et quelques autres un peu plus vieux étaient rangés ici. Mais Anna eut beau les relire tous une deuxième fois, elle ne le trouva pas. Elle sentit la panique l’envahir légèrement. Anna l’avait négligemment oublié dans la chambre que Louis avait occupée et n’avait même pas signé son autorisation de sortie ! Ce foutu dossier pourrait bien lui créer autant de problèmes qu’il pourrait en créer à Louis ! Il fallait absolument qu’elle mette la main dessus !
C’est alors qu’elle aperçut l’infirmière qui l’avait aidée à traiter le cas de Louis ce soir là et qui l’avait prévenue de son réveil. Peut-être que elle, elle savait où était passé ce fameux dossier !
« Hey Vanessa ! Euh, tu pourrais me renseigner ? »
La vieille infirmière la rejoignit à la réception pour classer des dossiers.
« Demande toujours ! »
« Par le plus grand des hasards, tu ne saurais pas où est passé le dossier de l’inconnu, tu sais celui que j’ai traité il y a deux jours ? »
Elle leva les yeux au ciel, rêveuse.
« Ah oui le mystérieux et bel inconnu ! Comment l’oublier ? »
« Alors tu sais où se trouve ce dossier ? »
« Dans la réserve. »
Le sourire d’Anna s’élargit.
« C’est le grand chef qui l’y a rangé. »
Puis il disparut. Si Thomas avait touché au dossier, alors elle avait tout intérêt à trouver une excuse en béton pour expliquer son comportement. Car le chef de service ne la laisserait certainement pas s’en sortir comme ça. Et le fait qu’elle l’ait quitté deux mois plus tôt ne l’aiderait en rien.
Sans plus réfléchir elle se rendit à la réserve et n’eut en fait aucun mal à trouver le dossier que Thomas avait laissé sur la table.
Anna le feuilleta en vitesse mais rien de nouveau n’y avait été inscrit. Satisfaite, elle fit demi-tour, mais quelqu’un ouvrit la porte juste avant qu’elle ne le fasse. Thomas.
Elle recula de quelques pas, serrant le dossier contre elle.
« Ah tiens Anna, tu es déjà là ? Je pensais que tu ne commençais qu’à dix heure, que fais tu là ? »
« Et bien je… »
Elle était prise la main dans le sac ! Que pouvait-elle bien lui raconter ? Il ne croirait en rien de toute façon.
« Je…Je suis venue récupérer un dossier. »
Sans rien dire, il s’avança vers elle et lui saisit le dossier des mains. Elle n’opposa aucune résistance, à quoi cela servirait-il ?
Comme s’il n’avait pas remarqué le malaise de la jeune femme, il alla tranquillement s’asseoir sur la chaise et posa son café sur la table. Puis il fit mine de lire ce dossier pour la première fois, alors qu’il avait dû passer des heures à l’éplucher pour essayer de comprendre une chose qui lui resterait inaccessible.
Pour éviter qu’il ne prenne les devants et qu’il lui pose à nouveau une question à laquelle elle ne saurait répondre sans mentir, Anna décida de prendre la parole la première.
« C’est le dossier de l’un de mes patients, un inconnu que j’ai traité, il y a deux jours. »
Thomas ne prit pas la peine de la regarder pour lui répondre.
« Et l’est-il toujours autant ? »
« De quoi ? »
Cette fois il releva la tête vers elle et la dévisagea.
« Inconnu. Ce n’est pas avec lui que je t’ai vu repartir hier ? »
Anna se sentit soudainement prise au piège.
« Et bien je… »
« Il portait mes affaires. »
C’est avec un ton dur qu’il lui avait lancé cette dernière réplique et c’était désormais avec un regard noir qu’il l’observait.
Anna resta silencieuse. Et même lorsque Thomas se leva et s’approcha d’elle, elle ne prononça pas un mot.
« Qui est cet homme Anna ? Pourquoi t’es-tu enfuie avec lui, et pourquoi essaies-tu de récupérer ce dossier ? »
« Je… »
« Tu l’as ramené chez toi ? »
Là, Anna se sentit attaquée personnellement.
« Ca, ça ne te regarde pas ! »
« Tu couches avec lui ? »
La main sembla partir toute seule en direction du visage du jeune homme, mais il évita la gifle de justesse, en lui attrapant le poignet.
En colère, Anna se dégagea de son emprise.
« Tu ferais mieux de t’occuper de tes affaires ! »
« Très bien, dans ce cas je vais aller voir la police et leur expliquer comment tu as kidnappé un patient… »
Anna sourit, ironique.
« Ne me menace pas Thommy ! Parce qu’on sait toi et moi que tu as bien plus de choses à cacher à la police que je n’en aurai jamais ! »
Le visage du jeune homme s’assombrit.
« Tu n’aurais pas le cran de me balancer ! »
« Détrompe toi ! J’ai déjà eu le cran de te quitter donc j’en suis tout à fait capable ! Alors tu vas gentiment fermer les yeux et oublier ce dossier. »
Elle saisit la tablette sur la table et en arracha les feuilles qu’elle déchira ensuite.
Thomas serra la mâchoire.
« Tu ne perds rien pour attendre ! »
« Tu as beaucoup plus à perdre que moi ! »
Et sans rien ajouter de plus, elle lui tourna le dos et se dirigea vers la porte de sortie.
« Où vas-tu ? »
Elle se retourna vers lui une dernière fois, un large sourire aux lèvres.
« Je viens de décider que je prenais une petite semaine de vacances. Vacances que tu n’as absolument pas le droit de me refuser ! »
Elle l’avait remplacé tellement souvent qu’il savait qu’il lui devait au moins ça. Alors il préféra ne rien dire, et il la regarda s’en aller, dépité.

A SUIVRE....

C'est toujours passionant, j'aime beaucoup les dialogues dans ce texte, ils sont très intéressants j'attend la suite avec impatience comme d'habitude
Continue comme ça, c'est vraiment bien

toujours aussi génial

Bravo encore et toujours!!!

Par contre moi aussi je me pose une question : si Louis est dans le corps de Nicolas, est-ce que Nicolas est dans le corps de Louis XIV???

Vivement la suite!!! je suis impatiente!!