...une lettre faite bouteille à la mer...

Emmanuel,

D'habitude, c'est aux filles qu'il m'est plus aisé d'écrire, d'entrelacer de plis roses dessous l'oreiller. Oui, de coutume, l'entrain littéraire me vient d'elles, lorsqu'à les étreindre de serments leur bouche, alors, réveillent l'or des sirènes. Et pourtant, ce matin, l'encre vous prénomme, Emmanuel, comme un remerciement se délie d'avoir cueilli de vos musiques_ ce qu'elles apaisent tellement. Comment ne pas vous dire, qu'avant de m'y être glissé, le songe d'un Etre cher me terrassait encore de n'être déjà plus....et qu'une Belle, tant de fois caressée, conférait aux regrets le bruit sourd de la mélancolie. Depuis qu'à vos sonorités sur platine fertile j'abonne le jour, s'en disent consolés les arrière-cours du "reviens-moi"...Autant dire, que cet amour trop vite envolé, vous l'aidez à ne m'en blesser plus que modéremment.
Voilà, le bruissement du temps qui passe, au loin, se dévoile, et mes mots, dès lors, vous saluent prestement.
Bien Cordialement.
Lewiscarroll.

Emmanuel,

Il est de ces jours, où l'on aimerait s'asseoir sur quelque lit de fortune, juste pour avoir à saisir_ ce que les baisers d'une ancienne Muse savent susciter, encore. Oui, il est de ces matins, où le repos du coeur vous lâche comme ravivé par des regrets au long cour....Dès lors, par le lointain, une musique fine et subtile toute à la fois,... la Vôtre,... caracole en ma tête pour y greffer de quoi la consoler d'un rien. "Retour à la vie", c'est un peu l'envers d'un décor remis à l'endroit, lorsqu'elle tinte dans ma chambre, à la façon d'une amante, d'une bien-aimée, que j'aurais plaisir à enlacer.
De mercis infinis, ma plume ne cesse de joncher votre Opus...tellement il soulage ce que la vie a tôt fait, parfois, d'envoyer valser. L'âme plus aguerrie de vous avoir écouté, dimanche, aujourd'hui, pourrait se dire jour de fête, telle une étreinte dans le cou d'une fille lancé..
Bien cordialement.
Nicolas.

Emmanuel,

Le jour s'est levé, depuis peu, et par-devers quelques songes émoussés, l'envie de vous écrire aura germé.....Sans que je cherche à en retenir le geste, c'est en confident que mes mots vous désignent, alors. Là où les filles doivent corroborer, à votre égard, quelques béguins latents, le garçon que je suis, lui, étoffe de la vie ce que vous en aurez tranquillisé...Ce "Suite et fin" qui me taraude bien souvent la mémoire, excauce ici-bas des réconforts de longue portée....Comme ceux qu'une épaule ravive, lorsque la nuit tombe sur les baisers d'une amante nouvelle. "Les plaie et les bosses", dit-on, deviennent en vous écoutant des phases éphémères qui nous donnent à entrevoir des printemps soulagés. J'aime les heures, quand elles convergent dessous le "Sans dire un mot"....comme si tous les possibles du sort pouvaient nous rassurer d'approcher l'Amour, bientôt.
Une lettre de plus, Emmanuel...un encrier bavard, sans aucun doute.
Portez-vous bien, au meilleur des soleils engendrés.
Nicolas.

Emmanuel,

La plume, docilement, s'écoule, lorsqu'il s'agit de vous...Sans en réfréner le mouvement, s'invite à la table de vos jours ce que les vôtres auront enjolivé des miens. Car cet album, dans le fond, se veut une Ode à la vie, une sollicitude dorée à l'égard du temps. Tout y abonde d'espoirs supposés, à mesure que la rime habille vos agiles sonorités...Comme un ami aurait embaumé les partitions indécises du calendrier, vous consolidez à portée de main ses pétillances retrouvées...Pour une promenade en bords de Seine, sans nul doute, aurais-je aimé vous entendre me parler de vos vies intérieures, de celles qui talonnent de près vos journalières préoccupations. Ami-chanteur, "Ami" tout court, ce vouvoiement, parfois, me surprend, puisqu'à vous écouter, il me semble approcher les parcelles emmêlées de votre âme. Une Ode à la vie, oui, c'est bien celà que m'inspirent vos refrains, lorsque des naguères je me remémore ce que des filles j'ai aimé, tellement, embrassé.
Que les saisons vous protègent, Emmanuel....Mon encrier, de loin, vous pare de mille et une salutations.
Nicolas.

Emmanuel,

Tandis que l'aujourd'hui, prestement, me donne à vous écouter, "Mieux vaut toi que jamais" m'interpelle, plus que de coutume. Le sommeil de l'hier, déjà, en aura été interrompu à la pensée de ses paroles enrobées. Même au réveil, son écho me collait au coeur, comme si d'un amour lointain j'avais pu en avoir manqué les contours. Finalement, vos rimes, à bien y réfléchir, dessinent du sort ce qu'il faut toujours y déceler d'opportunités. Quand bien même "le temps que je n'ai pas", dites-vous, se laisse percevoir, il n'en demeure pas moins que l'acte d'aimer, encore, y demeure le fruit. Si vous saviez comme vos airs me trottent au fond des yeux, pour n'en quitter plus le foyer de mes entrains...Chaque jour, davantage, comme si m'était permis de me glisser, à nouveau, dans la brèche d'une vie meilleure. "Mieux vaut elle que jamais", aurais-je dû me dire en ces temps anciens, que les regrets approchent encore, parfois. Et pourtant, par la mélodie qui est la vôtre, c'est toute la légèreté de se laisser aller aux circonstances qui, pour sur, transparait. Pourquoi donc s'encombrer de ce qui réfrène, puisque l'amour a ceci d'inégalable qu'il chavire comme personne...
Emmanuel, "l'Ami-confident" que mon encre aime à désigner, des soleils en poupe je vous adresse. Que le mois de mai vous inonde de ferveur.
Nicolas.

Emmanuel,

Les lueurs du soir, au loin, se déhanchent déjà, et sans nul doute le sommeil devrait-il m'illuminer les yeux...Oui, la nuit a déshabillé du jour ce qu'il gardait encore de secrets, et pourtant j'en suis encore à vous écrire. D'où me vient cette propension à chercher du verbe qu'il puisse, alors, se greffer contre le vôtre?..."Sans dire un mot" en est la cause tout autant que la raison. Comment ne pas s'adonner aux espérances qui rassurent, lorsque vos arpèges m'inculquent de croire aux bienveillances du temps...Comment n'y point fredonner au-dedans la romance des filles, et de leurs charmes vainqueurs?....Quelques semaines auront passé, depuis que votre album s'est posé contre les tribords de ma vie, et tout bas, dans un murmure bleu-nuit, il m'apaise tellement. En boucle se laissent traverser plaisirs et refains, au nom d'un monde qui vous ressemble, parfois. Les lueurs du soir, au loin, se promènent, et sans aucun doute me faut-il aller dormir, endosser des rêves ce qu'ils caressent alors d'amours lointaines...
A vous, l'ami-confident de chaque saison, je déverse là du sommeil ce qu'il vous apportera de meilleur.
Nicolas.

Emmanuel,

Plusieurs jours se sont écoulés depuis ma dernière lettre. Du temps pour enfanter la réflexion, peut-être; des heures pour recouvrer l'Envie d'aimer, assurément. A reparcourir vos phrasés sur Dvd fait supplément, a resurgit la récurrence du "Lâcher prise"...Comme une clameur, parfois, jamais ne s'estompe, vous aurez pimenté mon esprit de lourdeurs à envoyer valser...de baisers d'antan à oublier, enfin. Il en va ainsi de tout votre Opus, finalement; une manière détournée de faire table rase de ce qui encombre les yeux, et les envers du coeur aussi.
Il est bien longtemps qu'un album ne m'avait pas autant offert à me ressaisir un peu...à requinquer ce qu'une amante ancienne y avait blessé de longs soupirs. Depuis lors, et depuis vous, le temps est à l'allégé des choses, ainsi qu'au moelleux de leurs saisons sous-jacentes.
S'il m'était donné d'aimer encore, d'aimer d'amour...alors c'est sans nul doute à ces musiques-ci que je devrais cet élan retrouvé.
Emmanuel, l'Ami-confident, des salutations me viennent au-revers de la plume. Vite, vite, il me tarde votre tournée...
Nicolas.

Emmanuel,

Le temps tourne à l'orage, depuis quelques heures. Les zones alentours virent au gris, et cependant rien ne m'en opresse. Sans nul doute, vos notes, aussi bleues que l'été, offrent-elles au coeur de quoi l'arroser d'insouciances saisonnières. Il en va ainsi, du lever de l'aurore à son coucher; lorsque trotte en ma tête la cadence bavarde de "L'attraction". Orné de renaissances et de rêves à parfaire, j'y écoute alors ce que la vie sous-tend de possibles inaltérables. Plus qu'un voyage aux confins des rimes chantonnées, c'est bel et bien une manière nouvelle de respirer qui en surplombe mes poumons. Au loin, s'efface le gris, pour n'en retenir plus que le rose saillant de ces filles à adorer. Qu'il me tarde, vous le comprendrez donc, qu'entrent en scène vos talents aussi pluriels que touchants. Les dates en bouillonnent sur papier griffonnés, puissent-elle seulement s'empresser d'arriver, tout simplement.
Il fait tonnerre au dehors...et cependant, je vous adresse tous les soleils bienfaiteurs du temps.
Nicolas.

Emmanuel,

Les persiennes entrouvertes, les aubes au loin, déjà, ne sont plus. Danse du matin et valse bleue du rêve, j'en suis à vous écouter, chaque jour davantage. Garant d'une journée finement accomplie, vous aromatisez les ardeurs de mon âme, lorsque celles-ci, parfois, pourraient tendre à décliner. Oui, les aubes claires s'en sont retournées cajoler Morphée, laissant à mes yeux le privilège d'avoir à vous écrire. L'aujourd'hui s'éclaire, les avant-scènes du temps aussi, puisqu'en ma chambre résonne "L'adversaire" de vos entrains. Finalement, à chasser ainsi de l'existence ses hostilités latentes, on en vient à s'oxygéner l'ouie fine tout autant que le coeur. Plus rien ne vous assombrit, tout constelle abondamment, au nom du Vous qui, dans l'air, se propage. Les persiennes entrouvertes, je songe parfois, à pouvoir vous parler, ne serait-ce qu'à picorer l'histoire de vos jours...Ecrire, revient alors à parfaire cet espoir, comme si l'Ami que vous seriez, parvenait à prolonger tous les attraits de cet album.
Avance le matin...et par-delà ma plume, je vous adresse, alors, mes hommages les meilleurs.
Nicolas.

Emmanuel,

Tandis que Bobino, ce soir, vous abreuvera les yeux, c'est en l'ici de mes jours qu'alors je vous penserai. "Retour à la vie" au creux de l'ouie d'or, il me semblera cultiver l'impression d'y être un peu, là-bas, à ce concert couleur bleu-nuit. Comme une saveur de renouveau par le Vous suscité, m'escorte par les rêves ce que votre voix abonde de hautes envolées. Quelqu'une sur ce forum m'ayant permis d'approcher vos reprises anciennes, j'ai pu y déceler toute la subtilité qui les jonche, à mesure que l'on s'y abandonne. Une vraie singularité, un "à fleur de peau" née de vos finesses vocales, immanquablement se révèlent, à s'en affermir bien plus encore. Que de talents vous aiguisez là...Que de panoplies aussi ardentes qu'elles me confortent à profiter du temps, et des saisons à venir. Parfois, l'oeil rêveur, sur quelques passants amoureux, j'imagine mon Adorée prochaine siégeant à mon bras, comme si vous m'aviez incité à croire celà possible, de nouveau.
Oui, Bobino, de vos yeux ne doit plus être bien loin. Et, dans l'air, non loin de là, mes mots vous nomment, tel un éclat de confidences dont vous seriez la cause.
Que cette soirée fasse pleuvoir sur vous les ardeurs du public. Les miennes, quant à elles, vous parent d'hommages élégants.
Nicolas.

ces messages sont vraiment bien. j'espere que manu les a lus.

Merci Pauline...des gentillesses qui me touchent

Emmanuel,

Il est des jours où, sans savoir pourquoi, le moral vacille et l'humeur décline. Quand bien même abondent au dehors les joliesses fines du temps, demeurent ici et là les inclinations de la mélancolie. Ombres automnales sous l'oeil déhanchées, je vous écoute alors, comme une épaule douce tendrait à me soulager. Oui, il est de ces matins, où l'été ne vous abreuve plus, sinon par mille et un signaux de la mémoire...des emballements bien roses à l'égard de quelqu'une. C'est alors, que "Suite et fin" tinte dans la chambre, à la manière d'un repos, d'une facette paisible octroyée au moins de juin. Un note de vous, des promenades vocales, aiguisées de près, et l'air, je le sens, revient me caresser le visage de réjouissances nouvelles. Comment donc se passer de cet Opus, lorsqu'il répond à vos attentes de nostalgique, ou de rêveur journalier?...J'aime cet intermède entre les heures, quand glisse le "Dis-moi encore" de ces Dulcinées à enlacer, bientôt.
Voilà, Emmanuel, ce matin tremble un peu dessous la plume...Cependant, vous perdurez le baume qui me cajole des yeux.
Que chaque saison vous parsème, alors, de fringuantes beautés.
Nicolas.

Emmanuel,

La nuit, lentement, s'en est allée, laissant place au jour naissant qui, déjà, reluit au dehors. Cet "Equilibre" qui est le vôtre, j'aimerais aussi qu'il soit le mien. Je le rêve là-bas sur le coeur d'une fille à enserrrer plus prestement encore; je le songe ici, au lointain des roses que le vent chahute au vent des longs baisers. Qu'il est rassurant de vous entendre, de savoir que vous existez, finalement, à la faveur d'y pouvoir savourer quelques paradis ambiants. Une note de vous, un signal au large du promotionnel, et déjà l'existence se réjouit d'y gonfler "à bloc" de quoi se délasser un peu. Oui, cet "Equilibre" qui est le vôtre, chacun le cherche à sa façon, au gré des mondes entrevus, au large des rêves à parfaire encore et toujours. Parfois, lorsque constelle la lune des amants, me vient à l'esprit que tout est possible, dans le fond, à qui sait seulement s'affranchir des opportunités du sort et de la vie. Comment donc ne pas vous penser, si souvent, lorsque le bien suscité par cet album dernier, vous dorlotte les yeux d'azur bleu-marine...
Le matin, doucement, parait....et de bienveillances coutumières, Emmanuel, je vous garnis cette journée nouvelle.
A très vite, sur papier docile.
Nicolas.

Emmanuel,

Tandis que le jour haut dans le ciel, encore perdure, "L'attraction" aujourd'hui n'aura cessé de me galoper sur le coeur. Telle une récurrence musicale qui me tenait par les yeux, s'en sera effeuillée la rose de mes amours d'autrefois. Pour cette Ame-soeur dont vous parlez, et le panel rêveur que chacun de nous endossons alors, j'ai débusqué là comme une quête similaire, de celle qui vous enroule d'un même élan. Que l'attraction soit sentimentale, à la faveur d'une Muse jolie, ou qu'elle s'insinue à mesure que votre voix m'abonne aux plaisirs auditifs,...j'aime ce temps suspendu qui me rappelle aux péchés mignons de la vie. Funambule des heures estivales, Emmanuel, vous êtes à mes yeux; équilibriste des ritournelles belles, je vous désigne bien souvent. Tandis que le jour haut dans la chambre, encore perdure, ce sont vos décibels de musicien qui sans fin résonnent de m'y émouvoir, alors. "L'attraction", finalement, devient un seul et même entrain: celui de prendre la route, en fixant au loin, l'espoir farouche d'aimer quelqu'une bientôt...
Votre album à portée de rêves, c'est toute la panoplie des bienfaits de plume que je vous adresse, encore et toujours. Puisse le temps vous ménager, alors, des trésors immuables.
Nicolas.

Emmanuel,

Certains jours l'on écrit plus souvent que d'autres, c'est ainsi...La plume se veut bavarde et l'encre foisonneur d'idées, à mesure que le Vous en demeure, alors, l'espace idéal. Ce matin, par-devers l'entrebaillé des cieux, "Promis" m'aura comme submergé d'un ressenti nouveau. Perlée de serments implicites, dans le fond, cette chanson se veut le gage des amours que l'on éprouve bien plus que l'on ne dit. "Mais mon coeur sur le tien", revient à la charge à la façon d'une Adorée que j'aurais eu envie d'enserrer, déjà. Qu'il est plaisant de déceler en vous, cet "entre les lignes" que chaque jour offre à parcourir. Tellement d'autres, dévient vers le confidentiel à tout va, que vos dires en deviennent le cristal qui enchante les aurores du temps..."Promis", c'est un peu l'envers de votre âme, lorsqu'elle se promène sur les ondes sans tout en dévoiler, jamais. Car l'on peut aimer quelqu'une, sans forcément le chuchoter chroniquement. Cette paume sur le coeur, demeure le geste qui prouve ce que le sentimental abonde de si reluisant, parfois. Alors "Soyez tranquille", Emmanuel, l'Ici se veut d'or et d'argent, puisque mon ouie aime à vous écouter bien plus que journalièrement.
Le matin au loin se dresse, et mes mots vous adressent tout l'emblème des pensées inaltérables.
A très vite, sur papier vélin.
Nicolas.

Emmanuel,

Le dimanche n'est pas un jour que je préfère sur le calendrier des heures déliées. Et pourtant, il vous suffit d'apparaître au long des musicalités suprêmes, pour qu'instantanément le moral en retrouve ses palais secrets. Jardins de fortune ou rêveries de procelaine, vous sécrétez jour après jour, de quoi redorer le blason des étés ininterrompus. Autant dire, qu'il s'en vient comme une habitude à vous nommer ici, telle une insouciance toute fraîche qui se consolide à tout va. Il pourrait pleuvoir au dedans de mes yeux, que rien ne m'en toucherait...Même la grêle des temps chagrins, ne saurait atteindre ce que vous pimentez, alors, de ma vie. Non, dimanche n'est pas un pays que je préfère, et cependant se glissent ici et là bien des espoirs de renouveau. A la faveur d'une Adorable, au nom d'une romance puisée dans les poèmes embrassés, vous m'offrez de quoi satisfaire aux confiances recouvrées. Plus qu'un ressenti au coeur frotté, c'est bel et bien l'essence des trajectoires nouvelles qui se prépare, déjà...
Merci, Emmanuel, que d'exister...puisse chaque heure vous envelopper de joailleries infinies.
A bientôt, sur papier velours.
Nicolas.

Emmanuel,

Le 16 juin, lentement, approche, par-delà les signalétiques du temps. Votre anniversaire n'est pas loin, alors sachez qu'en ce jour prochain, ma plume tout autant que mes songes vous agiteront leurs banderoles de bienveillances. A la manière d'une attention dont vous seriez le fruit, sans nul doute s'en griffoneront bien des voyages rêveurs. Ceux d'une pensée toute pétrie de votre musique; ceux qui valseront dans les clameurs de la nuit,...sur la bouche d'une Courtisée nouvelle. Voyez ces lettres qui s'amoncèlent au long des épistolaires sans fin, elles vous énumèrent en leurs creux ce que vous m'aidez à bâtir de solide et d'évidences. Qu'il eut été dommage que de vous manquer, si le sort ne m'avait pas ouvert les yeux sur cet Opus dernier. Tel un contre-pied à tout le reste, au 16 juin, je pense déjà, comme si de vous déverser là mon ressenti, pouvait faire renaître un peu la face cachée de mes jours. S'amorce le matin, pour quelques volets entrouverts aux cimes des cieux...Regardez mon encre, elle tournoie dans le sens de vos arpèges si parfaits...
Que chaque heure vous inonde de parfums apaisés, et protecteurs à souhait.
A très vite, Emmanuel, sur papier de lune.
Nicolas.

Emmanuel,

Je me surprends moi-même à vous écrire ainsi, de la sorte, et journalièrement. Car jamais, jusqu'alors, ne me serait venu à l'idée le geste de m'y adonner avec assiduité. Autant dire que je m'informe du Vous, comme si aux confins de ma vie la vôtre, aussi, tendait à y participer. Chaque article de presse fourni si subtilement par le forum, j'aime à l'éplucher, cultivant alors l'impression que loin de l'Ici vous n'êtes, jamais, vraiment. Parfums saisonniers d'un temps consolateur, vous occupez la place de ces effluves qu'on respire pour en être bercé, délicieusement. Oui, c'est bien celà, je me surprends à vous écrire de la sorte, tandis que l'oeil des filles, toujours, m'abonne aux bouquets de papier. Voyez ces dates de tournée, que bientôt vous enfilerez comme une écharpe autour du coeur, eh bien, je la scande bien souvent des yeux...puisse le calendrier m'en octroyer d'y assister, alors. Si seulement, un jour, m'était permis de vous parler un peu, assurément, je goûterai l'instant à la façon d'une sucrerie concédée par le sort. Tellement de questions me taraudent, parfois, de curiosités petites mais si essentielles dans le fond...
Dehors tournoie les zones éventées, et ma plume vous narre tout bas de quoi vous souhaiter le meilleur, toujours.
Nicolas.

Emmanuel,

Parfois, j'aimerais que le temps file au loin, par-devers la vallée des amoureux...qu'il se fige un temps, en mille et une chanson de vous. Oui, les yeux ouverts, je rêverai bien que "L'habillez-moi" s'enfile sur le coeur, comme pour mieux déguster cet éperdu d'avoir à vous écouter. A l'abri des longs chagrins, le temps se laisserait feuilleter comme autant d'étreintes à l'affût d'une Bien-Aimée. Souffle le vent, au dehors, et cependant je ne l'entends pas...Tout dans l'air, ici, vous reflète, à mesure qu'un "équilibre" je tente de trouver, et de gravir chaque jour un peu plus. Quand bien même aisée la tâche ne l'est pas toujours, vous insufflez à ma respiration de quoi l'animer d'entrains et d'enthousiasmes volontaires.
Parfois, Emmanuel, j'aimerais que le temps s'en aille un peu, qu'il fasse demi-tour ailleurs, comme pour mieux se fixer, alors, sur vos talents de Fredonneur. La plume, aujourd'hui, je m'apprêtais à la ranger, lorsque m'aura titillée cette envie soudaine de vous écrire encore. Spontané vif du moment, les mots aiment à me glisser entre les doigts pour ainsi converger vers vous.
Des égards au revers de l'encrier, je vous en adresse par centaine.
Nicolas.

Emmanuel,

Je lis de-ci, de-là, que le repos vous oblige à reporter quelques séances promotionnelles. Sachez, alors, que de ma plume à l'encre des beaux jours, la mienne vous adresse bien des réconforts. Tels en ces temps nouveaux, dont vous aurez jalonné ma vie, constelle ce matin de quoi vous éveiller au rétablissement les plus vifs, et les plus nobles aussi. Plus les jours s'en vont, et plus se densifie le souci de vous nommer...Rien n'en sera omis, jamais, de ce timbre qui est le vôtre, aux sursauts de vérités dont vos paroles se font, alors, l'écho. Ce journalier que j'emprunte pour vous écrire, ne cesse d'éclore, tandis que sous mes doigts s'agitent les délices de quelque Adorée prometteuse. Comment donc ne pas m'émouvoir à vous deviner la santé vacillante...Si seulement, les mots pouvaient poindre comme une ordonnance douce sur le flanc de vos jours, alors c'est toute la médecine de la rime belle que je vous déverserai sans fin.
Prenez soin de tout ce que vous recelez...bien à l'abri des remous du temps. Fixez l'étoile qui vous veille, j'y greffe déjà la clameur qui soulage.
A très vite, sur papier gourmand.
Nicolas.

Emmanuel,

Telle une parenthèse enchantée qui ne connaîtrait jamais de fin, vous nourrissez mon encre tout autant que mes songes. Pas un jour ne s'échoue sur la grève des tendres matins, sans qu'une musique belle ne vous reflète alors. La vôtre, il va de soi, s'élance ici, dans l'antre de ces billets doux qu'aux filles murmurantes, ou qu'à l'Enlacée prochaine j'aime à griffonner, déjà. Réjouissant week-end qui s'annonce, puisque vos notes agiles tinteront dans l'azur de mes mondes rêvassés...Oui, bien plus qu'une parenthèse enchantée, vous insufflez au souffle du temps, de quoi le secourir quand le moral décline, de quoi l'embraser lorsque les nouvelles bonnes m'étreigent, alors, par les yeux. Si je devais me priver de cet espace où s'amoncelent vos ritournelles, sans nul doute, l'ennui m'accaparerait très vite, à la façon de ces longs dimanches qui, parfois, s'éternisent à tout va. Plus qu'un chanteur de renoms que l'ouie aime à écouter, vous esquissez dans les chaleurs fines du printemps, ce que l'Idéal donne à solliciter de merveilles...Univers de talents bercés, le vôtre est une presqu'île où il fait bon plonger ses rêves.
Portez-vous au meilleur de toutes les saisons. Surtout que rien ne vous abîme l'âme...
A très vite, sur papier friand.
Nicolas.

Emmanuel,

Il est de ces dimanches que l'on voudrait calmes et paisibles...Tout là-bas où culmine des amants la ronde endiablée de leurs baisers. Il est de ces après-midis que l'on rêverait étanches aux remous malhabiles du temps...Tel un "Adversaire" que l'on aimerait voir se dandiner ailleurs qu'en l'ovale de nos yeux. Comment donc ne pas vous citer, lorsque rêveur je repense les zones dernières de ma vie. Ultime recours que le vôtre, pour des panels de vérités égrenés ici et là. Emmanuel, l'Ami-confident, que j'aime tant à prénommer,...s'en viennent les heures joviales lorsque vous les confortez de demeurer, toujours. Un écho de vos rimes chantonnées, et les orages pressentis au loin, déjà, ne sont plus que lueurs oubliées. Porte-Drapeau de mes paradis parsemés, je trouve en vous ce qui attise le temps de vivre et d'aimer, aussi, finalement. Au nom d'une Muse bellâtre, d'une Amoureuse embrassée tout près, c'est en l'elixir de vos joyaux musicaux que j'aime à conjuguer les songes. Oui, il est de ces dimanches que l'on voudrait calmes et paisibles...Celui-ci, à cet instant, commence à éclore, puisque " Dis-moi encore" dans l'air se prélasse, déjà.
Des merveilles au long de votre âme, je dépose...puissent les lendemains vous devenir succulents.
A très vite, sur papier bavard.
Nicolas.

Emmanuel,

La ligne d'horizon, aujourd'hui, est comme certie de vous...Toute la pallette des rêves dorés s'y trouve, comme si juin et ses étés prochains tendaient à se faire précoces, éperdument. "Habillez-moi", pour l'hiver et les remous malaisés de la vie, ai-je pensé, ce matin, au réveil, à la faveur d'une Fille sucrée, que j'aurais eu le coeur à célébrer de roses. Afin de demeurer toujours soi, par-delà les serments et les lèvres rapprochées, j'ai rêvassé sur le compte de cette chanson, avec au-dedans toute l'authenticité de ces êtres, qui vous ressemblent, dans le fond. Emmanuel, l'Ami de chaque jour, le talent siège en vos émergences pour y faire mûrir les délices...Rien n'y fait, j'ai beau vaquer de-ci, de-là; m'éterniser plus encore sous le verbe des romances d'antan, vous embellissez l'envers de ces décors propres à l'existence. Le regard figé sur le dehors, à votre anniversaire à venir je pense, à la tournée aussi, laquelle incite mon ouie à s'en languir infiniment. Qu'elles se font longues les horloges, parfois, d'échouer à s'égrener plus vite, à accélérer le lieu-dit des concerts du temps. "Habillez-moi", pour ce printemps-ci et la valse odorante des filles, ai-je pensé, ce matin, au réveil...Comme si le sort pouvait se targuer de m'apaiser alors.
Un coffre-fort entre les mains, voyez, c'est la matière des beaux jours que je vous adresse, de ce pas...
A très vite, sur papier saisonnier.
Nicolas.

Emmanuel,

Je pourrais comme tant d'autres, user de l'anniversaire pour vous le souhaiter là, si prestement dans le geste. Oui, à renchérir de plus bel, je pourrais tendre à m'y adonner, tel un souhait de plus coroborré par le temps. Et cependant, ma plume se réfrène, mon encrier se rétracte, pour alors vous abreuver de bien mille autres pierreries. Sachez, alors, qu'à mes yeux, ce jour ressemble aux anciens comme à ceux qui poindront bientôt...Car l'anniversaire se loge au large de chaque saison, de chaque minute, bien au-delà de cette date, lorsque vous illuminez mes yeux d'une fête-dite ambiante. Il n'est pas besoin d'un calendrier pour vous souhaiter le meilleur, Emmanuel, mais bel et bien l'alliage d'une lettre et de mercis pour vous en envelopper l'âme tout autant que la prunelle. "Là où je pars", chantiez-vous naguère, et pourtant c'est à vous suivre toujours, que mon papier-buvard prétend ici. A la façon de ces Adorables-filles dont j'aime à pimenter le charme, c'est en garçon reconnaissant du vous que mon encre abonde aujourd'hui...Gardez-en les facettes cachées, ce que vous en aurez conforté de vies redressées, tellement. Gardez-en le safran, cette saveur d'éternité que les mots préfigurent si souvent...
Ce jour est vôtre...comme les suivants, et les mois prochains. De parures belles en saphirs chuchotés, que votre vie ressemble à ces paradis qui, jamais, ne cessent.
A très vite, sur papier bienheureux.
Nicolas.

Emmanuel,

A Epernay, je n'étais guère, hier, à mon grand regret, d'ailleurs...Le soir, je me souviens, n'avait pas encore paru, qu'instamment mes yeux fixaient de la nuit son azur, comme pour mieux vous imaginer, alors. Là, où le rêve permet ce que la réalité n'octroie pas, toujours, j'ai pu songer à vos singularités émanées, pour un piano-voix peut-être, dans l'effervescence dorée des alentours. Quel plaisir aurais-je pu cotoyer, alors, au fait de pouvoir converser avec vous...juste l'étoffe sur l'âme de nos vies échangées. Non, à Epernay, je ne fus pas, et cependant m'en aura taraudé ce qu'il me tarde d'assouvir de curiosités musicales. Tel un répit accordé au va-et-vient des heures, j'ai vu passer, dessous la lune, cet espoir d'allier avec vous bavardage et confidences plurielles. Bien rare s'impose à mon entrain le fait d'en exprimer la quête, et cependant de ma plume l'élan en devient naturel. Vos reprises, ce matin, m'accompagnent le coeur, comme si à mon bras je m'apprêtais à étreindre une Dulcinée de juin. A ses lèvres, les contours se souligneraient alors, à la façon d'un "Suite et fin" dont j'aime tant les profondeurs apparues....
Les dates de votre tournée au-dessus de mon bureau, c'est mille et une émeraudes pour vos jours que je dénoue ici...Portez-vous au meilleur des saisons prochaines.
A très vite, sur papier assidu.
Nicolas.