...de la prose mise en bouquets...

Au lever du jour, des mots auront germé, comme ça dans la symbolique du geste...Un souvenir né d'une fille anciennement choyée.

A l'ombre des réverbères comme au creux de tes yeux, il m'arrive encore, parfois, d'étreindre les baisers. Soucieux de raviver ce que l'hier fut, j'ai la mémoire qui t'étreint et le rêve qui s'y greffe. Vois, toutes ces jonques sur ton coeur déposé, elles parfument les avant-scènes de mai d'égards non-taris....Onde florale qu'un rien suffit à renflouer, sache qu'à l'écrire, c'est le privilège d'avoir, un jour, pu t'aimer qui appareille. Fille des naguères, petite Emeraude féminine, à fixer au loin l'horizon, il me semble que perdurent, par les cieux, ces "je t'aime" d'autrefois..

A flâner sur le forum, papiers buvards et rêveries s'en sont éclos...Au nom de lointains paysages, sentimentaux à souhait.

Je me souviens des temps anciens, quand de ses mots m'étourdissait le fruit. Mûr de goût, pour y avoir embrassé quelque serment nouveau, j'ai chéri l'instant de nos vies enchevêtrées. Où est-elle aujourd'hui?..Sur quelle effluve vagabonde assoie-t-elle les friandises de la romance?..Mon coeur l'ignore, à mesure pourtant, qu'il veille sur elle, encore. Oui, je me rappelle la mesure de nos verbes émancipés, le rose et le bleu des aveux fabuleux. A m'en ressasser le cour, comme on solliciterait de l'éphémère qu'il ne soit plus, roulent, roulent, haut dans le ciel, les "je n'oublie rien" dont le temps aime à l'affubler...

Joliee tes textes =)