"TANT QU'ON RÊVE ENCORE" édité le 17/11

alors voilà , j'ai écris une tite histoire .... à vous de me dire ce que vous en

pensez... Wink

spéciales dédi' à celles qui ce reconnaitront !

ps: j'éditerai mon message au fur et à mesure Smile

"TANT QU'ON RÊVE ENCORE" édité le 17/11 Untitled4zq5

à Emmanuel...

"un rêve , c'est la moitié de la réalité"

Chapitre Un.

« IL était une fois, c’est comme ça qu’une histoire commence … »
Cette histoire commence par une chanson, non ,c’est bien plus qu’une chanson : c’est la providence.
Née un 15 mai 1987, Cléia Colmont ne savait pas que 18 ans plus tard, elle découvrirait une comédie musicale née de l’imagination de trois hommes : Albert Cohen, Dove Attia et Kamel Ouali.
Elle ne savait pas non plus qu’en écoutant ce jour-là «Je Fais De Toi Mon essentiel » qu’elle vivrait la plus belle des histoires. Comme tout lui était inconnu, elle se rattacha à ce qu’elle connaissait, un nom et un prénom : Emmanuel Moire. Mais qui était-il ? Elle n’en avait aucune idée. Elle savait juste qu’elle aimait cette voix et imaginait l’homme qui la faisait rêver. Elle le découvrit un peu plus tard et su que sa vie ne serait dorénavant plus la même. Une passion était née.
Elle fit de nombreuses recherches et découvrit que cet homme était peut-être son âme-sœur, enfin c’est ce que son cœur lui murmurait. Elle ne croyait pas si bien dire ! Ils avaient beaucoup de goûts en commun certes, mais, « ce ne sont que des interviews » pensait-t-elle, rêveuse.
Rapidement, elle apprit que le spectacle serait mis en scène au mois de septembre à Paris et qu’il serait en avril en Belgique. Elle ne pourrait jamais attendre jusque là.Elle aimait énormément La «ville lumière » et celle ci possédait bien plus d’attraits à ses yeux que la «vieille Bruxelles». Son choix était fait. Il fallait maintenant convaincre ses proches, surtout sa mère. Elle devait trouver également quelqu’un qui accepterait de l’accompagner.Elle savait sur qui compter : Emilie, une amie qu’elle connaissait depuis quatre ans maintenant et qui était toujours partante pour l’aventure.
Cléia eut du mal à convaincre sa mère mais les réservations faites, elle ne put qu’accepter.La seule option qui s’offrait à elles pour se rendre à Paris, était le TGV. Cléia dut donc réserver des places pour le 24 septembre vers 7h4O,ce qui leur permettrait de visiter la ville et de se rendre en métro au Palais Des Sports vers 15hoo, Porte de Versailles.Le temps passa lentement mais le grand jour arriva enfin.
Le 24 septembre 2005.
Cléia et Emilie devaient se rendre à Bruxelles Midi et dès lors prirent le train très tôt ce jour-là. Elles arrivèrent à temps et prirent pour la première fois le TGV.Deux heures plus tard, elles étaient parisiennes ! Elles arrivèrent à la gare du Nord aux environs de 9hOO et étaient prêtes pour affronter la ville et le début de la journée. Elles avaient prévu de se rendre aux Champs Elysées et ensuite de se diriger vers le Palais des Sports.
13hOO sonnèrent et elles se dirigèrent enfin vers la bouche de métro de l’Étoile.Elles arrivèrent sur le quai mais un perturbateur, ou peut-être le destin bouleversa un peu les choses. En effet,elles n’étaient pas trop rassurées à la vue d’un homme à l’allure étrange et décidèrent de prendre le wagon suivant.Elle le prirent et deux arrêts avant leur terminus, Cléia vit monter un homme qui lui était familier.
-Émilie, c’est le type du Roi Soleil ! C’est Christophe Maé !
-Mais non, qu’est ce qu’il ferait là, à même pas une heure du spectacle !
-Mais si, je te dis que c’est lui !
IL descendit à La Porte de Versailles tout comme elles.Cléia était persuadée que cet homme était bien celui qu’elle pensait, son intuition l’avait reconnu. Tout fut confirmé lorsqu’elles le suivirent et virent que c’était bien lui ; il pénétra dans Les bureaux du PaLais.La chance était déjà du côté de Cléia.
Une heure plus tard,le spectacle commença et se déroula comme prévu.Deux heures d’inoubliables moments passèrent et les deux filles se dirigèrent vers l’entrée des artistes. Emilie plus réservée, se tenait à l’écart, mais Cléia,plus motivée que jamais, attentait contre la barrière. Les artistes se firent attendre. Elles pouvaient se permettre une folie mais devaient quand même surveiller l’heure.Cléia douta un moment de l’absence d’Emmanuel mais son angoisse se dissipa très vite lorsqu’elle l’aperçut à l’embrasure de la porte. Elle se mit à rire en le voyant. En effet, il portait toujours sa perruque qu’il avait attachée et des tongues qui laissaient apparaître ses pieds nus.Ce n’était pas comme ça qu’elle l’ imaginait mais qu’importe, il était là et c’était l’essentiel.Il fit le tour de la foule et s’approcha enfin d’elle.Elle lui tendit son stylo.C’est à ce moment-là qu’il se produisit un fait plutôt rarissime entre un fan et son chanteur... Il se mit à rougir, elle venait simplement de lui dire :
-Je suis venu de Bruxelles spécialement pour vous voir…

IL Lui sourit, prit son programme et ajouta :
-tu veux que je le signe à l’intérieur ? Elle acquiesça sans rien dire, ce qui était contraire à son habitude.
-Ton prénom ?
-Cléia, répondit-elle en le regardant droit dans Les yeux.
IL lui rendit son programme,fit un signe pour saluer la foule et la fixa une dernière fois de son regard azur. Il espérait la revoir et qui sait peut-être,la connaîte. Deux phrases trottaient dans sa tête. Elles l’obsédaient : « je ferais de toi mon essentiel, si tu veux qu’on s’apprenne, qu’on s’appartienne… » Jusqu’ici, il ne les avait pas ressenties, mais maintenant, il en était tout retourné. Elles prenaient tout leur sens.
De son côté, Cléia ne pouvait cacher sa joie. Elle avait pris des trains, fait des kilomètres pour le voir ; mettre un nom sur un visage, derrière cette barrière, ce grillage ; quelque chose à retenir, comprendre avant de partir…Elle ouvrit son programme à la page centrale et découvrit ce message significatif :
« GROS BISOUS POUR CLEIA.EMMANUEL »
Et là, son cœur s’arrêta. Il y avait un P.S.
« PS : 0032474438739. À BIENTÔT, ENFIN J’ESPÈRE… »

Elle garda son calme, elle ne voulait pas provoquer un scandale, ni une crise d’hystérie.C’était leur petit secret. Elle se dirigea vers Emilie qui avait tout vu, mais qui ne soupçonnait rien. Elles se dégagèrent de la foule et se dirigèrent vers le premier café venu. Emilie ne comprenait pas, elle voulait rentrer et Lui demanda :
-Mais Cléia, on doit y aller ! Qu’est ce que tu fais ?
-ne t’inquiète pas, je vais t’expliquer mais ne t’énerve pas s’il te plaît !
-O.K., alors c’est quoi cette affaire si importante qui risque de nous faire rater le train ?
-tu ne vas pas me croire, mais lis ça !
Elle lui tendit son programme. Emilie fit de grands yeux et sa bouche s’entrouvrit.
-Mais, …
-Oui je sais !Tu crois que si je l’appelle maintenant, c’est trop tôt ?
-Cléia, je ne sais pas, mais tout ce que je sais, c’est qu’on doit être à la gare dans une heure et on a 45 minutes de métro ! Alors décide-toi !
-arrête, tu me stresses ! C’est le destin, je le sens…Je dois lui téléphoner ou je vais le regretter,tu me connais !Elle sortit son portable et le serveur approcha.
-un cappucino s’il vous plaît.
-et une eau plate pour moi…
Cléia hésita et composa le numéro.Son cœur battait à 1OO à l’heure.Elle savait qu’elle ne le regretterait pas, même si son amie avait l’air sceptique. Elle attendit un moment avant d’appuyer sur le téléphone vert, elle regarda une dernière fois Emilie et prit son courage à deux mains. Elle appuya et le téléphone composa le numéro. Une sonnerie, deux sonneries…
-Il ne répondra pas, elle raccrocha.
-Envoie-lui un texto, comme ça, il aura ton numéro et il t’appellera quand il sera libre !
Elle écrivit :
« VOILÀ ,C’EST CLEIA.JE VIENS D’ APPELER MAIS VOUS ETIEZ SÛREMENT OCCUPÉ.
BONNE SOIRÉE ET SURTOUT BON SPECTACLE ! »
Elle l’envoya. Son cœur battait la chamade.
-bon , moi j’ y vais. Tu viens ou pas ?
-oui, je viens... De toute façon, je ne peux pas rester, je vais dormir où ? Sous les ponts ?
-voilà ! Tu comprends vite quand tu fais un effort ! Ce n’est pas possible ou alors c’est sans moi,même si je t’adore !
-non, je comprends…
Elles réglèrent ensuite le serveur et se dirigèrent vers la bouche de métro.45 minutes plus tard, elles étaient à la gare du Nord.Le TGV partait à 21H2O ce soir-là.Elles se dirigèrent vers le quai car il était déjà 21H1O.Le train entra en gare et s’arrêta en face d’elles.Emilie monta la première marche et le portable de Cléia sonna. Un texto.

Elle le lut :
« De Emmanuel: JE SUIS DÉSOLÉ POUR TOUT Á L’HEURE MAIS LE SPECTACLE COMMENCAIT.
C’EST L’ENTRACTE ET JE PROFITE DE CE MOMENT POUR T’INVITER À ME REJOINDRE APRÈS LE SPECTACLE,SOIT AU PALAIS SOIT À L’ENDROIT DE TON CHOIX.J’ESPÈRE QUE CA TE CONVIENDRA.JE T’EMBRASSE EMMANUEL… »
-aLors, là, je rêve ! C’est une blague !
Elle le pensait, mais elle savait au fond d’elle que c était la réalité. Elle regarda son amie ,lui adressa son plus beau sourire et lui dit :
-Emilie, c’est la chance de ma vie …Je vais le rejoindre. Ne t’inquiète pas pour moi, je téléphone à ma mère et je m’arrange avec elle, j’ai même de l’argent ! Et puis, je reviens de toute façon demain soir au plus tard !
-je ne suis pas trop d’accord, mais tu es assez grande pour faire tes choix, enfin je l’espère !Fais attention à toi ma chérie et tu m’appelles quand tu es rentrée, je veux tout savoir ! Tiens prends ça aussi, juste au cas où…Elle lui tendit son argent.
-merci Emi, je te le revaudrais !
-tais- toi et file !
Les portes se refermèrent aussi tôt et Cléia regarda le TGV quitter la gare et emporter Emilie dans la nuit.