Cette journée commence très tôt. Avec un ami qui m'est cher, Justin, nous quittons Paris à 7h pour nous rendre à Clermont Ferrand. Le voyage est rythmé par les chansons du spectacle. Nous arrivons au Zénith à 11h30. Après un pique nique à peine avalé à cause de l'excitation et de l'impatience, nous accédons à la salle vers 13h, le spectacle commence dans une heure.
Petit repérage de la salle, je cherche le moyen le plus rapide pour approcher de la scène lors du final.
L'attente est longue et les minutes s'égrènent très très lentement. Nous sommes installés en hauteur un peu sur la droite de la scène.
Enfin les annonces concernant les caméras et les appareils photos. Une annonce particulière de Dove Attia pour faire prendre conscience aux personnes présentes que pour des raisons de sécurité, il ne faut absolument pas prendre de photos avec flash. ( choses que le public à mieux respecter qu’à Paris ).
14h10, le spectacle commence enfin et Molière entre en scène. On aperçoit dans la pénombre les villageois et on reconnaît facilement Merwan et Victoria parmi eux.
Je ne vais pas vous raconter le spectacle, mais vous faire part des petites différences que j'ai pu remarquer.
Notre petit Christophe a oublié les paroles lors du deuxième refrain sur
"ça marche".Comme cela a déjà été dit, c'est une nouvelle version, un peu plus rock de
"où ça mène quand on s'aime ".Un jeu de lumière, un peu techno sur la fin de la chanson
"A qui la faute", au moment où Christophe s’assied sur le lit aux côtés d’Emmanuel.
Sur
" je fais de toi mon essentiel", il y a, de parts et d'autres de la scène ( pour ceux qui ont déjà vu le spectacle, c'est à l'endroit où il y a la correspondance entre Louis et Françoise à la fin du spectacle ), deux personnes étaient comme entrelacées dans des cordages.
15h05 sonne le début de l'entracte. Justin m'emmène vers la console de la salle pour voir son ami Jean-Jacques. Et là à commencer l'un des plus beaux moments de ma vie. nous nous dirigeons vers les coulisses.
Là nous retrouvons un autre ami à lui, Martial, ingénieur du son retour. On est donc à l’entrée des coulisses, à l’endroit où se trouve tous les costumes des danseurs. On voit les techniciens commencer à enlever le décor du premier acte et le mettre directement dans les camions. On voit les habilleuses en plein rangement et les danseurs venir préparer leurs affaires pour la suite. Je reconnais entre autre Peter et Joanna.
Je me retourne et j’aperçois une jeune femme qui sort à peine de scène. Je reconnais ma petite Anne-Laure qui me gratifie d’un superbe sourire en me disant bonjour.
Tout d’un coup, un jeune homme vient s’installer derrière un piano, à côté de la console, donc de nous. Je reconnais alors Merwan. Après un sourire et un bonjour ( je n’ai pu articuler que « bonjour »), il se met à jouer du piano, à merveille d’ailleurs ( la chanson n’avait aucun rapport avec l’une du spectacle, sûrement une composition personnelle ). Je n’ai bien entendu d’yeux que pour lui, laissant les deux ingénieurs son ensemble, devant leur console.
Je vois alors arriver derrière Merwan, un jeune homme tout vêtu de bleu. Pas le temps de réfléchir ( et pas la peine non plus ) et Emmanuel apparaît devant moi. (pour planter le tableau, j’ai Emmanuel à ma gauche dans son superbe costume bleu, et Merwan derrière son piano à ma droite, moi aux anges au milieu.) Emmanuel est en train de remettre son micro en place. Après cela, le coiffeur lui remet les cheveux en place.
Arrive alors Lysa, dans sa superbe robe rouge. Elle vient faire installer son micro et faire les derniers raccords sur « J’en appelle ».
Ils sont tous les trois autour de moi, super concentrés, donc je ne me permet pas d’aller les déranger pour leur demander une photo, je trouve cela aussi un peu déplacé. Mais rien que de les avoir à mes côtés, en train de se préparer, prêt à remonter sur scène, c’est un moment merveilleux.
Avant de quitter les coulisses, je vois quand même Christophe, Valentin et Massimiliano.
Que c’est dur de retourner s’asseoir après avoir vu tout cela. Mais tellement pressé que je retourne dans la salle des images pleins la tête. Cela a duré 25 minutes, mais ce n’était que du bonheur.
Le second acte reprend à 15h30 et se déroule à merveille, comme toujours.
Ayant préalablement vérifié les possibilités pour descendre, je sais par où passer pour rejoindre la fosse. Je me lève au début de « la vie passe », je descend accompagnée de Justin et je me place en face d’eux, mais encore au fond ( pour éviter que tout le monde décide de descendre à ce moment là, les vigiles n’étant pas aussi habitués qu’au palais des sports).
Après la dernière intervention de Molière, je m’avance d’un pas décidé et je m’accroupie au pied de la scène. De bien entendu, tout le monde a suivi, et avant même la fin du premier couplet, tout le monde est debout devant la troupe. Je suis debout au pied d’Emmanuel.
J’avais acheté des roses rouges en plumes pour chacun de nos 7 perles. Comme il n’y a pas de dédicace le dimanche après le dernier spectacle, je me dois de leur remettre sur scène. Je laisse à Justin le soin de prendre les photos et je m’occupe donc des roses.
Victoria est la première à me faire des sourires et des clins d’oeils. Sur le troisième couplet de
« tant qu’on rêve encore », Victoria me regarde, je lui montre la rose, et elle se dirige vers moi pour la prendre en me souriant. Merwan, à côté d’elle, l’ayant vu, me regarde à son tour, je lui montre aussi la rose, et il vient lui aussi vers moi. Il me prend la rose en me gratifiant lui aussi d’un superbe sourire. Anne-Laure me regarde et me fais des clins d’oeils et des sourires. En voyant la rose que je lui montre, elle vient la chercher. Elle me tient la main et me remercie.
A la fin de
« tant qu’on rêve encore », il me reste encore 4 roses à remettre. Ils reculent tous, et je vois Merwan mettre la rose dans sa bouche, et il commence à imiter des pas de flamencos, Victoria le regardant, fais la même chose. On a bien rigolé en se regardant tous les trois.
A la fin du premier rappel (
Etre à la hauteur ), ils viennent saluer les uns après les autres. Je profite de ce moment pour remettre la rose à Lysa et à Christophe. Cathialine s’en va, laissant la place à Emmanuel, sans prendre la rose. Emmanuel salue devant moi. Je luis tends la rose
, il s’en empare et me fais le plus beaux sourires que j’ai vu de ma vie. Même ses yeux me sourient.
« je fais de toi mon essentiel » commence pour le dernier rappel. Je vois Emmanuel en train de jouer avec la rose que je lui ai remis. A la fin de la chanson, le rideau commence à se refermer et les artistes reculent vers le fond de la scène. Je vois alors Cathialine reculer et partir sans prendre la rose. Alors arrive Anne-Laure qui vient directement sur moi, elle me prend la rose des mains pour la remettre à Cathialine. Elles me regardent toutes les deux dans ma direction. Anne-Laure lui montre où je suis, je leur fais un petit signe et me font signent aussi, m’envoient des bisous et m’articulent un « merci » de loin.
Victoria, Merwan, Christophe et Emilie, l’un des mignons, courent le long de la scène afin de taper dans les mains du public. Le rideau se referme ; Emilie et Christophe restent devant en train de se chamailler pour savoir qui doit partir le premier ( ou qui doit rester le dernier ). Ils sont ensuite reparti et le rideau se referme sur cette merveilleuse journée.
Je dédie ce compte rendu à Justin, un homme que j’aime énormément. Grâce à lui j’ai découvert et vu des choses que je n’aurai jamais pensé voir un jour.
Je tenais à remercier du fond du cœur Jean-Jacques et Martial, grâce à qui j’ai pu aller en coulisses. Ce sont des hommes profondément gentils et je suis contente d’avoir pu les rencontrer.
Un énorme Merci à la troupe pour la passion qu’elle met sur scène, et pour l’amour qu’elle donne au public chaque soir. Et c’est un réel plaisir de traverser la France pour les voir.
Un grand Bravo aux équipes techniques qui montent et démontent les décors à chaque date.
En bref, un Immense Merci et Bravo à toute l’équipe qui travaille sur le Roi Soleil, le plus beau spectacle que j’ai jamais vu de ma vie.
En arrivant à Clermont, j’ai voulu comparer le palais des sports, que je commence à bien connaître, avec le Zénith. Et bien je dois dire qu’il y a quelques différences, certes. Mais qu’en y pensant bien, ce n’est pas plus mal de trouver quelques changements.
Et comme le dit si bien ma poulette : « parce que sans vous il n’y aurait pas de nous »
Je finis en vous disant que j’ai passé la plus belle journée de ma vie, que j’ai fait des rencontres merveilleuses, et que je suis rentrée des images pleins la tête, des étoiles pleins les yeux. Je suis depuis la fin du spectacle sur un petit nuage, où comme dirait les filles, sur la planète Roi Soleil. Et pas question de redescendre.